Avec des limitations dans certains cas, vous pouvez amorcer le système d'installation à partir d'un cédérom Debian GNU/Linux, de disquettes, d'une partition de disque dur ou d'une autre machine à travers un réseau local.
Le microprogramme console est stocké dans une ROM flash et est lancé lorsqu'un système Alpha est allumé ou remis à zéro. Il y a deux sortes de spécifications utilisées sur les systèmes Alpha et ainsi deux classes de microprogramme console disponibles :
Du point de vue de l'utilisateur, la plus grosse différence entre SRM et ARC est que le choix de la console induit le schéma de partitionnement du disque sur lequel vous choisirez d'amorcer.
ARC requiert l'utilisation d'une table de partition MS-DOS (comme la crée
cfdisk
) pour le disque amorçable. Les tables de partition MS-DOS
sont donc les formats de partition « natifs » lorsque l'on amorce
avec ARC. En effet, depuis que AlphaBIOS contient un utilitaire de partition
de disque, il se peut que vous préfériez partitionner vos disques depuis le
menu du microprogramme avant d'installer Linux.
Inversement, SRM est incompatible avec les tables de partition de MS-DOS. [4] Depuis que Unix Tru64 utilise le format d'étiquette de disque BSD, c'est le format « natif » de partition pour les installations à partir de SRM.
Puisque GNU/Linux est le seul système d'exploitation sur Alpha qui peut être amorcé à partir des deux types de console, le choix va aussi dépendre de quel autre type de système d'exploitation vous souhaitez utiliser sur la même machine. Tous les autres systèmes d'exploitation de type Unix ((Unix Tru64, FreeBSD, OpenBSD et NetBSD) et OpenVMS peuvent amorcer à partir de SRM alors que Windows NT ne peut amorcer que depuis ARC.
Le tableau suivant résume les combinaisons type de système-console disponibles et supportés (cf. Support pour les microprocesseurs, cartes mères et cartes vidéos, Section 2.1.2 pour les noms des types de système). Le mot « ARC » ci-dessous désigne toute console compatible avec ARC.
Type de système Type console supporté =============== ====================== alcor ARC ou SRM avanti ARC ou SRM book1 SRM seulement cabriolet ARC ou SRM dp264 SRM seulement eb164 ARC ou SRM eb64p ARC ou SRM eb66 ARC ou SRM eb66p ARC ou SRM jensen SRM seulement lx164 ARC ou SRM miata ARC ou SRM mikasa ARC ou SRM mikasa-p SRM seulement nautilus ARC seulement (voir le manuel de la carte-mère) noname ARC ou SRM noritake SRM seulement noritake-p SRM seulement pc164 ARC ou SRM rawhide SRM seulement ruffian ARC seulement sable SRM seulement sable-g SRM seulement sx164 ARC ou SRM takara ARC ou SRM xl ARC seulement xlt ARC ou SRM
D'une façon générale, aucune de ces consoles ne peut amorcer Linux
directement ; il est donc nécessaire d'avoir recours à un chargeur
d'amorçage intermédiaire. Il en existe deux principaux pour Linux :
MILO
et aboot
.
MILO
est lui-même une console, qui remplace ARC ou SRM en mémoire.
MILO
peut être amorcé à la fois par ARC et SRM et c'est même la
seule façon de démarrer Linux à partir d'une console ARC. MILO
est dépendant de la plateforme (un programme différent de MILO
est
nécessaire pour chaque système) et n'existe, pour le support ARC, que pour les
systèmes listés ci-dessus. Reportez-vous aussi au HOWTO
MILO
, malheureusement plus très à jour.
aboot
est un petit chargeur d'amorçage, indépendant de la
plateforme et qui fonctionne uniquement avec SRM. Reportez-vous au HOWTO SRM
(malheureusement plus très à jour) pour obtenir plus d'informations sur
aboot
.
Vous pouvez donc être confronté à trois types de scénario possibles, selon le
microprogramme de la console du système et selon que MILO
est
disponible ou non :
SRM -> aboot SRM -> MILO ARC -> MILO
La carte-mère UP1000 (nom de sous-architecture « nautilus ») deAlpha Processor, Inc, est différente de toutes les autres en ce sens qu'elle utilise un chargeur d'amorçage qui utilise le microprogramme AlphaBIOS.
Comme MILO
n'est disponible pour aucun des systèmes Alpha
actuellement en production (jusqu'en février 2000) et comme il n'est pas
nécessaire d'acheter une licence OpenVMS ou Unix Tru64 pour avoir le
microprogramme sur votre vieil Alpha, il est recommandé d'utiliser SRM et
aboot
pour une nouvelle installation de GNU/Linux, à moins que
vous ne désiriez un amorçage double avec Windows NT.
La majorité des AlphaServer, tous les serveurs et tous les postes de travail contiennent à la fois SRM et AlphaBIOS dans leur microprogramme. Pour les machines « half-flash » comme les nombreuses cartes d'évaluation, il est possible de passer d'une version à l'autre par flashage du microprogramme. Ainsi, lorsque SRM est installé, il est possible d'exécuter ARC/AlphaBIOS depuis une disquette (en utilisant la commande « arc »). Pour les raisons mentionnées précédemment, nous recommandons de passer à SRM avant d'installer Debian.
Comme pour toutes les autres architectures, vous devez installer la révision la
plus récente du microprogramme [5] avant d'installer Debian. Pour les Alpha, la mise à jour du
microprogramme peut s'obtenir à partir des mises à jour Alpha
Firmware
.
Le programme MILO, contenu dans le média d'amorçage, est configuré pour amorcer automatiquement Linux. Si vous désirez intervenir, il vous suffit d'appuyer sur la touche d'espacement durant le compte à rebours de MILO.
Si vous désirez spécifier les bits explicitement (pour fournir par exemple des paramètres supplémentaires), vous pouvez utiliser une commande de ce type :
MILO> boot fd0:linux.bin.gz root=/dev/fd0 load_ramdisk=1
Si vous amorcez sur un autre support qu'une disquette, substituez
fd0
dans l'exemple ci-dessus par le nom de périphérique approprié
dans la nomenclature Linux. La commande help
vous fournira un
rapide aperçu des commandes MILO.
Les paramètres d'amorçage sont ceux du noyau Linux et sont utilisés généralement pour s'assurer que ces périphériques seront traités correctement. Dans la plupart des cas, le noyau peut auto-détecter l'information sur vos périphériques. Parfois, dans certains cas, vous aurez à l'aider un petit peu.
Selon le microprogramme console à partir duquel vous allez initialiser le système, il existe différentes méthodes pour passer les paramètres au noyau. Ces différentes méthodes seront décrites plus bas et séparément pour chacune d'entre elles.
Toutes les informations nécessaires sur les paramètres d'amorçage sont
disponibles dans le HOWTO
Linux BootPrompt
; la présente section contient seulement un
résumé des paramètres les plus utilisés.
Si vous installez le système pour la première fois, utilisez les paramètres par défaut (c'est-à-dire, n'ajoutez aucun paramètre) et voyez si cela fonctionne correctement. Cela sera vraisemblablement le cas. Sinon, vous pourrez redémarrer ultérieurement avec les paramètres appropriés à votre matériel.
Lorsque le noyau démarre, un message
Memory: availk/totalk available
doit être affiché assez tôt durant le processus. total doit correspondre à la quantité de mémoire vive (exprimée en kilo-octets) que contient votre machine. Si la quantité de mémoire vive détectée ne correspond pas à la quantité de mémoire contenue dans votre machine, vous devrez utiliser le paramètre mem=ram, où ram est la taille mémoire de votre machine, suivie par « k » pour kilo-octets ou « m » pour méga-octets. Par exemple, mem=65536k et mem=64m sont équivalents pour forcer l'utilisation de 64 Mo de mémoire vive.
Si votre moniteur est noir & blanc, utilisez le paramètre mono. Sinon, votre installation se fera en couleur, ce qui est l'option par défaut.
Si vous démarrez à travers la console série, en général, le noyau la détecte automatiquement. Si vous avez une carte vidéo (« framebuffer ») et un clavier également connectés à l'ordinateur que vous voulez démarrer à l'aide de la console série, vous devrez peut-être passer l'option console=device au noyau, où device est votre interface série, c'est-à-dire quelque chose comme « ttyS0 ».
De nouveau, tous les détails sur les paramètres d'amorçage peuvent être trouvés
dans le HOWTO
Linux BootPrompt
, y compris les astuces pour le matériel peu
courant. Quelques pièges courants sont inclus ci-dessous dans la
section : Dysfonctionnement pendant
la procédure d'installation, Section 5.7.
Le système d'installation reconnaît quelques arguments qui peuvent s'avérer utiles. Les effets de quiet et verbose sont décrits dans : Effets des modes verbeux et silencieux, Section 11.5.
La manière la plus facile pour la plupart des gens est d'utiliser le jeu de cédéroms Debian
.
Si vous avez un jeu de cédéroms, et si votre machine supporte l'amorçage depuis
un cédérom, ce sera parfait ! insérez simplement votre cédérom, réamorcez
et sautez au chapitre suivant.
Tapez
>>> boot xxxx -flags 0
où xxxx
est votre lecteur de cédérom en notation SRM.
Pour amorcer un cédérom depuis la console ARC, trouvez le nom de code de votre
sous-architecture (voyez : Support pour les
microprocesseurs, cartes mères et cartes vidéos, Section 2.1.2) puis entrez
\milo\linload.exe
comme chargeur d'amorçage et
\milo\subarch
' (où subarch est le nom de la
sous-architecture propre) comme un chemin vers le système d'exploitation
(« OS Path », NdT) dans le menu « OS Selection Setup ».
Les « Ruffians » font exception : vous aurez besoin d'utiliser
\milo\ldmilo.exe
comme chargeur d'amorçage.
Notez que certains lecteurs de cédéroms peuvent demander des pilotes particuliers, et sont donc inaccessibles au tout début de l'installation. Si cette façon d'installer, en amorçant depuis un cédérom échoue, veuillez relire ce chapitre et la partie sur les autres noyaux et sur d'autres méthodes d'installation susceptibles de fonctionner chez vous.
Même si vous ne pouvez amorcer depuis un cédérom, vous pouvez probablement installer les composants du système Debian et n'importe quels paquets à partir du cédérom. Amorcez simplement à partir d'un autre support, comme les disquettes. Lorsqu'arrivera le moment d'installer le système d'exploitation, le système de base et n'importe quel paquet supplémentaire, faites pointer le système d'installation sur le lecteur de cédérom.
Si vous avez des problèmes lors de l'amorçage, voyez : Dysfonctionnement pendant la procédure d'installation, Section 5.7.
À l'invite (>>>
) de SRM, exécutez la commande
suivante :
>>> boot dva0 -flags 0
en remplaçant dva0
avec le périphérique en service sur votre
machine. D'habitude, dva0
est le lecteur de disquette ;
tapez
>>> show dev
pour afficher la liste des périphériques (si vous désirez amorcer par exemple
depuis un cédérom). Remarquez que si vous amorcez via MILO, l'argument
-flags
est ignoré, donc vous pouvez simplement taper boot
dva0
.
Si tout se déroule normalement, vous devriez voir l'amorçage du noyau Linux.
Si vous désirez spécifier des arguments au noyau en amorçant via
aboot
, utilisez la commande suivante :
>>> boot dva0 -file linux.bin.gz -flags "root=/dev/fd0 load_ramdisk=1 arguments"
(tapez sur une seule ligne) en substituant, si nécessaire, le nom de
périphérique d'amorçage SRM utilisé pour dva0
, le nom de
périphérique d'amorçage de Linux pour fd0
et les paramètres noyaux
désirés pour arguments
.
Si vous désirez spécifier des paramètres au noyau lors d'un amorçage via
MILO
, il vous faudra interrompre le chargement une fois entré dans
MILO. Voyez Amorcer avec
MILO, Section 5.2.
Dans le menu de « OS selection », choisissez linload.exe
comme chargeur d'amorçage et milo
comme chemin vers le système
d'exploitation. L'amorçage se fera depuis cette nouvelle entrée.
Pour amorcer sur cette plateforme, exécutez \apb\apb.exe
depuis le
menu « Utility/Run Maintenance Program » et tapez
boot debian_install
à l'invite de APB.
Si vous avez des problèmes d'amorçage, voyez : Dysfonctionnement pendant la procédure d'installation, Section 5.7.
Amorcer depuis un réseau suppose que vous ayez une fonction de connexion réseau supporté par les disquettes d'amorçage, à la fois pour une adresse réseau statique ou un serveur DHCP, un serveur DHCP et un serveur TFTP. La méthode d'installation pour supporter l'amorçage depuis TFTP est décrite dans : Préparer les fichiers pour amorcer depuis le réseau en TFTP., Section 4.4. Pour SRM, les interfaces Ethernet sont nommées avec le préfixe ewa et seront affichées en sortie de la commande show dev, comme ceci :
>>>show dev ewa0.0.0.9.0 EWA0 08-00-2B-86-98-65 ewb0.0.0.11.0 EWB0 08-00-2B-86-98-54 ewc0.0.0.2002.0 EWC0 00-06-2B-01-32-B0
Vous devez commencer par configurer le protocole d'amorçage :
>>> set ewa0_protocol bootp
puis vérifier que le type du média est correct :
>>> set ewa0_mode mode
Vous pouvez obtenir une liste de modes valides avec >>>set ewa0_mode.
Ensuite, pour amorcer sur la première interface Ethernet, vous devrez taper :
>>>boot ewa0
Si vous souhaiter utiliser une console série, vous devez passer le paramètre console= au noyau. Cela peut être fait avec l'argument -flags de la commande SRM boot. Les ports séries portent le même nom que leur fichier correspondant dans /dev. Par exemple, pour amorcer depuis ewa0 en utilisant la console sur le premier port série, vous devrez taper :
>>>boot ewa0 -flags console=ttyS0
Le plus gros problème pour les gens qui installent Debian pour la première fois semble être la fiabilité des disquettes.
La disquette de secours est celle qui pose le plus de problème car c'est elle qui accède directement au matériel avant que Linux ne se charge. Souvent, le matériel n'est pas détecté aussi sûrement qu'avec un lecteur de disquette Linux et peut s'arrêter sans message d'erreur quand il lit des données incorrectes. Il peut aussi y avoir des erreurs dans les disquettes de pilotes et la plupart d'entre elles peuvent se deviner à cause d'erreurs disque d'entrées/sorties.
Si vous êtes bloqué pendant l'installation avec une disquette particulière, la première chose à faire est de télécharger à nouveau l'image de la disquette et de la réécrire sur une nouvelle disquette. Reformater simplement l'ancienne disquette peut être insuffisant, même si la disquette est reformatée et écrite sans erreur. Il est parfois utile d'écrire les disquette sur un autre système.
Un utilisateur a rapporté une fois qu'il a dû réécrire les images sur la disquette trois fois avant qu'elle fonctionne ; ensuite, tout s'est bien déroulé avec cette troisième disquette.
Si vous avez des problèmes et que le noyau se bloque pendant la phase d'amorçage, qu'il ne reconnaisse pas vos périphériques ou bien que les pilotes ne soit pas parfaitement fonctionnels, la première chose à faire est de vérifier les paramètres d'amorçage, ainsi qu'il a été discuté dans : Arguments des paramètres d'amorçage, Section 5.3.
Si vous amorcez avec votre propre noyau plutôt que celui fourni par l'installateur, assurez-vous que CONFIG_DEVFS ne soit pas dans le noyau. L'installateur n'est pas compatible avec CONFIG_DEVFS.
Les problèmes peuvent être souvent résolus en retirant périphériques et rajouts et en essayant d'amorcer de nouveau.
Il existe en tout état de cause des limitations dans notre jeu de disquettes d'amorçage en ce qui concerne le matériel. Certaines plateformes supportées par Linux ne le seront pas directement par nos disquettes. Si c'est le cas, vous aurez à créer votre propre disquette de secours (voir : Remplacer le noyau de la disquette de secours, Section 10.3) ou rechercher vers une installation en réseau.
Si vous avez une machine avec beaucoup de mémoire, plus de 512 Mo, et si l'installateur se bloque lors de l'amorçage du noyau, vous serez amené à inclure comme argument d'amorçage la limite du total de la mémoire que le noyau devra voir, comme mem=512m.
Durant la séquence de démarrage, vous pourriez voir beaucoup de messages du genre can't find something, ou something not present, can't initialize something, ou même this device driver depends on something. La plupart de ces messages sont sans conséquence. Vous les voyez parce que le noyau du système d'installation est conçu pour tourner sur des ordinateurs avec un grand nombre de périphériques très différents. Évidemment, aucun ordinateur ne possède tous les périphériques possibles, et le système d'exploitation pourrait se plaindre parce qu'il recherche un périphérique que vous ne possédez pas. Vous pourriez également voir le système s'arrêter pendant un moment. Cela arrive quand il attend une réponse d'un périphérique qui n'est pas présent sur votre système. Si vous trouvez le temps de démarrage du système exagérément long, vous pourrez créer un noyau personnalisé plus tard (voyez : Compiler un nouveau noyau, Section 9.5).
dbootstrap
: rapport de problèmes
Si vous parvenez à la fin de la phase d'amorçage mais que vous ne parveniez pas
à la fin de l'installation complète, le menu « Rapport de problèmes »
de dbootstrap
peut vous aider. Il crée un fichier
dbg_log.tgz
sur une disquette, un disque dur ou un système de
fichier monté. dbg_log.tgz
détaille l'état du système
(/var/log/messages
, /proc/cpuinfo
etc.).
dbg_log.tgz
peut fournir des indications sur ce qui s'est mal
déroulé et comment le résoudre. Si vous soumettez un rapport de bogue, vous
devrez attacher ce fichier au rapport.
Si vous avez toujours des ennuis, veuillez soumettre un rapport de bogue.
Envoyez un courriel à submit@bugs.debian.org
. Vous
devez inclure les lignes suivantes en tête de votre message :
Package: boot-floppies Version: version
Assurez-vous que le champ version soit bien identique à la version des disquettes d'amorçage que vous utilisez. Si vous ne connaissez pas la version, donnez la date du téléchargement des disquettes et indiquez la distribution à partir de laquelle vous les avez obtenues (par exemple, « stable », « frozen » ou « woody »).
Vous devrez aussi inclure les informations suivantes dans votre rapport de bogue :
architecture: alpha model: votre modèle et fabricant de matériel memory: quantité de RAM scsi: adapteur SCSI, s'il y en a cd-rom: modèle de cédérom et type d'interface, par exemple atapi network card: carte d'interface réseau, si nécessaire pcmcia: détails des périphériques PCMCIA
Suivant la nature du bogue, il peut être souhaitable d'indiquer si vous installiez sur des disques IDE ou SCSI ou bien les autres périphériques comme l'audio, la taille des disques et le modèle des cartes vidéo.
Dans le rapport de bogue, décrivez le problème en incluant les derniers messages visibles du noyau dans le cas d'un gel du noyau. Décrivez les étapes que vous avez effectuées pour arriver dans cet état.
Veuillez dans la mesure du possible rédigez le rapport de bogue en anglais.
dbootstrap
dbootstrap
est le nom du programme qui est lancé après que vous
êtes entré dans l'installation du système. Il est responsable de la
configuration initiale du système et de l'installation du « système de
base ».
Le principal travail de dbootstrap
et l'objectif principal de la
configuration initiale de votre système est d'en configurer les éléments
essentiels. Par exemple, il se peut que vous ayez à utiliser certains modules
du noyau, alors même que ces pilotes sont liés dans le noyau. Ces modules
comptent parmi les pilotes de matériel de stockage, les pilotes de réseau, le
support d'un langage donné et le support pour d'autres périphériques qui ne
sont pas automatiquement inclus dans le noyau que vous utilisez.
Le formatage et le partitionnement du disque, ainsi que la configuration du
réseau, sont facilités par dbootstrap
. Ce réglage fondamental est
fait en premier car il est souvent nécessaire au bon fonctionnement de votre
système.
dbootstrap
est une application simple, orientée caractères et
conçue pour offrir un maximum de compatibilité dans toutes les situations
(comme une installation depuis une ligne série). Il est très facile à
utiliser. Il vous guidera pas à pas dans chaque étape du processus
d'installation. Vous pouvez aussi revenir en arrière et répéter des étapes si
vous pensez avoir fait une erreur.
Pour vous déplacer à l'intérieur de dbootstrap
, utilisez :
Si vous êtes un utilisateur expérimenté d'Unix ou de Linux, pressez Left
Alt-F2 pour obtenir une seconde console virtuelle. C'est la
touche Alt placée à gauche de la barre d'espacement et la touche de
fonction F2, pressées en même temps. C'est une fenêtre distincte dans
laquelle tourne un clone de shell Bourne appelé ash
. À ce moment,
vous avez amorcé à l'intérieur du disque virtuel et vous avez à disposition un
nombre limité d'outils Unix. Vous pouvez connaître les programmes disponibles
en tapant ls /bin /sbin /usr/bin /usr/sbin. Utilisez les menus
pour exécuter une tâche qui est prévue pour — l'interpréteur de
commandes et les applications ne sont là qu'au cas où quelque chose tournerait
mal. En particulier, vous devez toujours utiliser le menu, et non pas le
shell, pour activer une partition d'échange parce que le logiciel sous le menu
n'est pas capable de détecter que vous l'avez fait depuis l'interpréteur de
commandes. Pressez Left Alt-F1 pour revenir aux menus. Linux fournit
jusqu'à 64 consoles virtuelles mais la disquette de secours n'en utilise qu'une
partie.
Les messages d'erreur sont redirigés vers la troisième console (connue comme
tty3). Vous pouvez y accéder en pressant Left Alt-F3 (gardez
la touche Alt enfoncé pendant que vous appuyez sur la touche de
fonctionF3). Revenez en arrière sur dbootstrap
avec
Left Alt-F1.
Ces messages se retrouvent aussi dans /var/log/messages
. Après
l'installation, ce fichier-journal est copié dans
/var/log/installer.log
sur votre système.
Pendant l'installation de base, les messages de dépaquetage des paquets et de
configuration sont redirigés vers tty4. Vous pouvez y accéder en
tapant Left Alt-F4Revenez en arrière sur dbootstrap
avec
Left Alt-F1.
Ces messages sont ensuite sauvegardés par debootstrap dans
/target/tmp/debootstrap.log
lorsque l'installation est achevé
depuis une console série.
Le premier écran que dbootstrap
vous présentera est les
« Notes sur cette version ». Cet écran donne la version du logiciel
boot-floppies
que vous utilisez et fournit une brève introduction
sur les développeurs Debian.
Il se peut que vous voyiez une boîte de dialogue indiquant : « Le
programme d'installation est en train de déterminer l'état actuel de votre
système et la prochaine étape de l'installation qui doit être
effectuée. ». Sur certains systèmes, cela passe trop rapidement pour être
lisible. Vous verrez cette boîte de dialogue entre chaque étape dans le menu
principal. Le programme d'installation, dbootstrap
, vérifiera
l'état du système à chaque étape. Ces vérifications vous permettent de
redémarrer votre machine sans perdre le travail que vous avez déjà fait au cas
où vous auriez à arrêter votre système en cours d'installation. Si vous avez à
redémarrer votre système, vous aurez à relancer l'installation, à configurer
votre clavier, réactiver la partition d'échange et remonter les disques qui ont
été initialisés. Tout ce que vous avez déjà fait avec le système
d'installation a été sauvegardé.
Pendant tout le processus d'installation, vous verrez dans le menu
principal : « Menu principal d'installation - Debian
GNU-Linux ». Les choix en haut du menu changeront pour indiquer la
progression dans l'installation du système. Phil Hughes écrivait dans le
Linux Journal
qu'un
poussin bien éduqué pourrait installer Debian ! Il voulait dire
que l'installation se résume la plupart du temps à appuyer
machinalement sur la touche Entrée Le premier choix dans le
menu d'installation représente l'action suivante car le système détecte ce que
vous avez déjà fait. Il devrait dire « Suivant » et à ce moment,
l'étape suivante d'installation sera choisie.
Assurez-vous que la mise en relief est sur l'élément « Suivant » et
pressez sur Entrée pour aller dans le menu de configuration du
clavier. Sélectionnez un clavier conforme à l'usage de votre langue nationale
ou bien sélectionnez quelque chose d'approchant s'il n'existe rien d'exactement
conforme. Une fois l'installation du système terminée, il vous sera proposé
une disposition de clavier à partir d'un choix très large (lancez
kbdconfig
en tant que root lorsque vous avez terminé
l'installation).
Déplacez la mise en relief vers la sélection de clavier qui vous convient et pressez sur Entrée. Utilisez les flèches du clavier pour déplacer la mise en relief ; elles sont à la même place pour toutes les dispositions de clavier et sont donc indépendantes de sa configuration. Un clavier « étendu » est un clavier possédant les touches F1 à F10 sur la rangée du haut.
Si vous installez un poste de travail sans disque, les deux étapes suivantes seront supprimées car il n'y a pas de disque local à partitionner. Dans ce cas, votre étape suivante sera : Configurer le réseau, Section 7.6. Après cela, on vous demandera de monter votre partition NFS racine, voyez : Monter une partition Linux déjà initialisée, Section 6.8.
Avons-nous dit que vous deviez sauvegarder vos disques ? C'est la dernière occasion de le faire. Si vous n'avez pas sauvegardé tous vos diques, retirez la disquette du lecteur, remettez à zéro le système et lancez vos sauvegardes.
Installer Debian Linux 3.0 sur Alpha
version 3.0.23, 16 May 2002